Ce n’est pas une pièce de théâtre mais plutôt une scène réelle où la femme au Maroc demeure la cible de l’ ironie du sort. Elle est proie des loups de la rue qui s’ acharnent sur elle sans pitié non pas pour célébrer l’achoura; symbole de gaité et de fête
mais pour libérer leurs fantasmes incompris, une bande de jeunes garçons – responsables de demain- perdent la raison pour arriver à leur extase de l’amusement complexe ils jettent des œufs sur la tète d’une fille qui est prise de panique ne sait ni comment ? ni pourquoi on s’en prend à elle dans la rue? Ce rituel dont la fille est victime prouve qu’on a affaire à une société de macho qui prend plaisir à faire du mal à l’autre pour libérer ses troubles obsessionnels.
La joie est dans la bonne humeur et non de déranger pour arriver à la provocation gratuite. Car cette fête est consacrée précisément à rendre heureux les enfants en leur achetant des jouets à leur gout. L’Achoura c’ est aussi les retrouvailles de la famille autour d’un table ornée d’une nappe à la broderie fassie aux beaux dessins et couleurs, au plaisir de goûter les délices des plats traditionnels sans oublier la fameuse présentation des fruits secs en cette occasion.
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