Bien souvent, la fillette imite sa maman ou sa chanteuse préférée dans sa coiffure ou sa façon de se maquiller. Toute jeune, elle veut ressembler aux grands; indiscrètement elle met la robe de sa maman, ses accessoires et surtout ses
sandales aux talents hauts. Au fond d’elle, elle souhaite grandir plus vite. Mais avec le temps tout change; à force qu’elle prend dans l’age elle sourit avec regret au temps nostalgique de sa douce enfance où elle se précipitait de vouloir grandir.
Bien que la société marocaine a connu un changement sur le plan culturelle et économique, certaines mentalités demeurent présentes et pesantes sur l’image de la femme qui pour une raison ou une autre n’a pas pu se marier. Personne ne se demande est-ce un choix ou un destin ?
Tout ce qu’on sait, si à trente ans elle n’est pas encore mariée on la nomme « bayra » ce mot que je dénonce fort signifie la non fertilité; on compare un être humain à une marchandise qui n’ a pas de client. La notion du temps vit avec l’ ombre de la femme, le milieu social renforce la relation de chronomètre à son égard . Se marier toute jeune est l’idéal, les études ou la formation ne sont jamais un obstacle une fois le prétendant apparaît comme une occasion à ne pas rater comme le dicton qui dit: « un poulet au cumin » « djaja bkamounha ».

Dans l’absence de compréhension, la menace du qualificatif « Bayra » reste comme un handicap dans la société marocaine et pèse lourd sur le psychique de la femme qui malgré elle continue à vivre dans sa famille en s’oubliant en offrant son âge tendre à le merci des autres.
L’article est au top bravo Oumleila Amanass …
Il faut admettre que le problème vient de la culture marocaine avec toutes ses dimensions … on prépare la fille depuis son jeune âge pour ce grand jour .. qui peut être ne viendra jamais il faut apprendre a cuisiner bzzez…(bach madehkich fina ennass), il faut manger, pas pour grandir et devenir quelqu’un non .. mais pour plaire aux hommes … ya même des femmes qui obligent leurs filles de danser dans les mariages (bach tban) … huh la meilleure, nos chansons (zwejt bniyti w hyedt louma aalya) … et j’en passe .
Malheureusement dans mon maroc, la fille depuis sa naissance est préparée pour être une épouse … mert flan, et si flan majach, on parle de femme incomplète, malheureuse et complexée .
tout à fait Zineb Abrouk tes propos sont réels hélas on prépare la fille pour satisfaire l’autre sans penser à développer sa personnalité pour prouver son existence mais ensemble toi moi et mes amies on pourras changer ce genre de mentalités